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Je vous propose divers ateliers d'artisanat et activités artistique nature.

Selon la saison, nous irons cueillir, ramasser pour assembler, tisser, sculpter, creuser, créer...

Les objectifs des ateliers sont variables  et les techniques apprises lors de ces ateliers sont facilement reproductibles chez vous.

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Vous hésitez à venir?

allez voir ce que les autres en pensent.

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Val et sauvage

J'ai toujours été attirée par le coté sauvage des choses.

L'humain oublie trop souvent qu'il est une part de cette nature sauvage, il essaye à tout prix de la dominer, la domestiquer. Il ne veut pas y être associé, s’en éloigne, la cloisonne, la dompte, la dirige, la tue.  Dans le langage courant « Sauvage » est même un terme péjoratif qui fait peur…

Heureusement bon nombre d'espèce tant animales que végétales restent indomesticables. Ceux que l’on appelle à tort les indésirables, les mauvaises herbes… Les approcher, Les toucher, communiquer avec ces sauvages animaux et végétaux est une passion pour moi.

Retrouver cette part sauvage en nous est un défi, et se reconnecter avec la nature un des moyens. C’est une des raisons pourquoi mon métier s’est dirigé vers l’éducation relative à l’environnement. Recréer du lien avec ce vivant, un lien affectif, corporel et sensitif est un objectif essentiel. Il ne s’agit pas de connaissance mais de connai « sens ».

J’aime le geste, j’aime les matières naturelles et transmettre cette passion, ces savoirs faire est un bonheur. La réalisation d’un objet, d’une œuvre procure une satisfaction que j’aime insuffler chez les autres. Avec quelques informations et quelques consignes tout est possible.

Conjuguer la vannerie sauvage, le travail du bois, le land art avec l’éducation nature pour tous les publics a donc été une évidence : prélever avec respect, couper transformer, donner une autre vie, assembler, révéler le beau, susciter l’émerveillement.

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Autodidacte et grâce à quelques rencontres, c’est ma persévérance à essayer, réessayer, tester et expérimenter qui m’a permis d’avancer sur ce chemin passionnant du travail de ces matières nobles et naturelles. Tester les végétaux selon la saison, ramasser et sculpter, tanner, teindre, bouillir, cuire, couper, tisser, entrelacer, assembler, gratter…

Ces approches artisanales et artistiques sont tributaires de la saison, une activité de land art prendra une autre allure sur la neige qu’en plein été ! et les fibres le bois ne seront pas les mêmes selon les différentes époques de l’année… Ça reste surprenant et imprévisible!

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Cette approche fait partie aussi de l’éducation à la débrouillardise et à une certaine autonomie. Quand on peut créer avec ce qui nous entoure sans aucune chimie, sans aucun achat on se sent plus fort, plus en confiance, indépendant, un moment de bien être… La créativité est en nous et autour de nous, il suffit de se laisser imprégner. Créer du durable, naturel, local et biodégradable a encore plus son sens à l’heure actuel !

Dix années de travail en pédagogie m'a permit d'acquérir un savoir faire dans l'accompagnement d'un apprentissage.

J’aime susciter la maîtrise du geste, mener les gens à entraîner leur dextérité. J’aime leur offrir la possibilité de développer leur créativité par une activité sensorielle, ludique, manuelle et naturaliste. Transmettre la valeur des choses, d’un objet fabriqué avec patience, d’une œuvre éphémère pour laquelle on est resté concentré…

Un moment de méditation quand le geste se répète, quand plus rien ne passe par la tête, juste ce que l’on fait, ce qui se passe là dans l’instant, dans le moment présent.

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Vous avez dit vannerie sauvage?

Selon les auteurs on parlera de vannerie sauvage, buissonnière, bucolique ou encore vannerie nature.

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Personnellement j’aime le terme de sauvage !

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Ce qui donne la particularité du sauvage est qu'il est indomesticable et reste entièrement "naturel".

La vannerie sauvage a la particularité d'utiliser la nature environnante locale pour créer et réaliser des objets tant utilitaires que décoratifs. Ces plantes naissent et poussent où bon leur semble, là où la nature leur a offert le meilleur terreau pour leur croissance. Il ne s'agit donc pas de culture ni de calibrage mais de respect de ce qui veut vivre là, à l'endroit qu'il lui est destiné comme le meilleur...

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Travailler ces fibres est particulier puisqu'il faut intégrer dans la réalisation ce qu'elles sont réellement, avec leur vécu, leurs contradictions. 

Une fibre sauvage vit, change d'avis, hésite et repart vers une autre direction ou stagne et attend. On le ressent quand nos mains s'y attardent : une torsion, un nœud, un élargissement, une induration… En travaillant les fibres végétales sauvages et en respectant ce qu'elles sont, c'est jouer avec l'imprévu de la matière.

La vannerie sauvage se rattache aux savoirs ancestraux de nos ancêtres, des peuples premiers. Des gestes qui ont été répété par des centaines de générations et qui se sont transmis.

C'est un savoir-faire qui a traversé les temps. Cet art d’entrelacer, de lier, de tresser pour réaliser des structures, des objets existait déjà chez les premiers hommes. Peu besoin d’outils, un éclat de silex soigneusement taillé, une aiguille en os, une pointe de bois brulé et le tour est joué !

 

La vannerie est une discipline qui a la particularité de ne demander aucune énergie, ni clous, ni vis pour faire tenir ensemble des matériaux prélevés directement dans notre environnement proche. Un savoir-faire écologique !

La grande majorité des objets actuellement sont transformé, ont voyagé, on ne sait plus de quoi ils sont faits, ils sont complètement dépersonnalisés. Le fabriquer soi-même à partir d’éléments collectés directement dans la nature apporte une toute autre relation, une autre valeur. Retrouver ce respect à l’objet est, il me semble important pour se désolidariser de la relation tant présente actuellement qui est : objet égal déchet.

La vannerie peut paraître dépassée pour certains et pourtant elle peut tout à fait s’intégrer et s'adapter à la demande contemporaine tant artistiquement qu’usuellement.

Fibres végétales sauvages

Les végétaux qui sont utilisés sont ceux qui sont à portée de main, ceux qui sont là, tout autour de nous, localement. La nature est généreuse et regorge de richesse.  

​ Une seule règle de la cueillette : RESPECT

Cette ressource naturelle est précieuse, il est donc évident de ne rien laisser après notre passage pour ne pas "dénaturer "le lieu, ni trop cueillir ou déraciner afin d'assurer la repousse chaque année.

Il n'y a pas de règles strictes pour savoir si une fibre est utilisable ou pas, tout dépend de l'usage que l'on en fera.

Je vous invite à consulter et télécharger le tableau relatif aux usages des plantes sauvages.

 

​Selon le lieu où l'on habite et le biotope qui nous entoure, nous allons nous spécialiser dans l'une ou l'autres type de vannerie, ce que nos ancêtres faisaient déjà...

Encore aujourd'hui, les peuples utilisent les plantes et techniques propres au lieu où ils vivent : vannerie en feuilles de bananier, vannerie de bambou, vannerie en coudrier, vannerie de massette...C'est ce qui fait la richesse de la vannerie sauvage.

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Les plantes sauvages ont la particularité d'avoir les couleurs chaudes du naturel. Selon la conservation, le moment de la collecte et le lieu de croissance, une même fibre végétale aura une teinte différente.

​La saison de la cueillette, la préparation, le stockage et l'utilisation est spécifique à chaque plante.  Au fil du temps, des années on apprend à prêter attention aux rythmes de la nature à déceler la variation des saisons, leur perturbation…La collecte de notre matière première en dépend !  

 

Nombreuses sont les espèces utilisées : Clématite, houblon, joncs, paille, ronce, lierre, massette, saule, cornouiller, châtaignier, érable, noisetier, tilleul, pin, chèvrefeuille, épicéa, pervenche…

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Objectifs des ateliers

Redécouvrir ce que les plantes qui nous entourent ont à nous offrir, attiser un autre regard.

 

Reconnaître les différentes essences à utiliser, comment les cueillir, les préparer, les entrelacer, les tisser, les assembler... Nos sens seront en éveil !

 

Se reconnecter à la nature par le toucher, la créativité.

 

​Prendre le temps de se poser de passer un moment de convivialité, d'échanges et de partage, ensemble dans la découverte.

 

​Réapprendre des techniques ancestrales, existantes à travers le monde et depuis des temps, liés aux peuples primitifs.

 

​Redécouvrir ce lien particulier à l’objet fabriqué soi-même avec les éléments directement offert par la nature environnante.

 

Créer avec ses mains du naturel, du local, du biodégradable et du durable. Une évidence ! Une alternative à ce plastique toxique pour tous...

 

Apprendre différentes techniques de vannerie pour, par la suite, devenir autonome et pouvoir explorer individuellement

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L'art est naturel


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Valérie Vander Straeten
 
Artiste Nature
 
Tisseuse de liens

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